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Pour devenir portugais, il existe plusieurs possibilités. La majorité des personnes disposant d’une nationalité portugaise l’ont eu par filiation : père et mère étant de nationalité portugaise. Mais ce n’est pas la seule façon d’obtenir cette nationalité. Découvrez ici toutes les conditions d’accès.
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Ce qu'il faut savoir
Il existe une catégorie de personnes qui possède la nationalité portugaise de manière automatique.
Il s’agit principalement des enfants nés d’un père ou d’une mère portugaise.
On les considère comme des portugais d’origine ou portugais de souche.
Les enfants étant né à l’étranger, mais dont les parents sont portugais, sont également éligibles à l’obtention de la nationalité.
Cependant, leurs parents devront les déclarer au niveau de consulat le plus proche.
Mais attention ! Dans le cas où les enfants ne sont pas déclarés au consulat ou au « registo civil » lorsqu’ils se trouvent sur le sol portugais (en vacances par exemple, ils n’obtiendront pas la nationalité.
La majorité des enfants nés en France de père et de mère portugais détiennent également la nationalité portugaise en plus de la nationalité française bien sûr.
On peut prendre l’exemple du joueur de la Seleção Raphaël Guerrero.
Il est né en France, donc il est français de naissance, mais ses parents sont portugais, ce qui fait de lui un portugais.
Le demandeur de la nationalité portugaise peut avoir un grand parent portugais. Est-il éligible à la nationalité ?
La réponse est oui. Les parents peuvent ne pas être portugais, mais si l’un des grands-parents l’est, le petit fils peut revendiquer la nationalité.
Il doit seulement prouver qu’il a un lien direct avec la communauté portugaise. S’il réside au Portugal, c’est un plus. S’il a des biens dans le pays, c’est également un plus.
S’il a l’habitude de passer ses vacances sur le territoire portugais, cela peut lui servir. En somme, il est tenu de prouver qu’il est attaché au pays.
La langue est un bon moyen de posséder la nationalité et d’être considéré comme un portugais d’origine.
En effet, de nombreux brésiliens ont profité de cette opportunité pour obtenir un passeport portugais, et donc européen.
La législation le leur permet.
C’est l’une des réformes apportées par la loi de 2017.
Lorsqu’une personne non portugaise se marie avec un portugais et que le mariage dur plus de 3 ans, le conjoint étranger devient éligible à la naturalisation.
Pour les personnes qui ne sont pas mariées, mais qui sont en couple depuis 3 ans, il y a possibilité d’obtention de nationalité pour l’étranger.
Cependant, il faudra prouver cette union dans les faits ou « união de facto » devant un tribunal.
Si des enfants sont nés de cette union, c’est un avantage.
À noter que même s’il y a divorce, la naturalisation reste toujours valide.
Le mariage avec un portugais ou une portugaise ne suffit pas.
Il faut que l’étranger soit bien lié à la communauté portugaise.
Cette manière d’obtenir la nationalité est sans doute la plus complexe.
Le gouvernement portugais peut octroyer la citoyenneté à qui bon lui semble, l’essentiel c’est que cette personne puisse rendre service au pays.
C’est de cette manière que les sportifs professionnels deviennent portugais, même sans maitriser la langue.
La seule condition, c’est de ne pas avoir purgé une peine supérieure ou égale à 3 ans de prison.
Les personnes ayant une ascendance juive portugaise ayant été expulsée du pays ont la possibilité de demander la naturalisation.
Elles doivent toutefois justifier cette ascendance juive séfarade.
Généralement, on se base sur son nom de famille.
La lignée est ici très importante.
Les communautés israélites de Porto et de Lisbonne disposent de grands registres bien établis.
Par chance, la généalogie du demandeur peut être retrouvée.
Cette faveur est faite aux juives parce que leurs ancêtres ont été expulsés du pays de manière injuste.
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